DPE : LA MOITIÉ DES RÉSIDENCES PRINCIPALES FRANÇAISES ONT DES ÉTIQUETTES ÉNERGIE PEU PERFORMANTES

Le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) publie en juillet un document « Chiffres et statistiques » concernant Le parc des logements en France métropolitaine, en 2012.

Le résidentiel étant le premier secteur consommateur d’énergie en France avec 30% de la consommation finale énergétique, l’engagement avait été pris lors de la conférence environnementale de 2012 de rénover 500 000 logements par an.

Grace à l’analyse des diagnostics de performance énergétique il est possible d’avoir une photographie du parc de logements français. C’est ce qui a été fait sur les DPE réalisés en 2012 et les résultats sont encore loin de l’objectif…

La catégorie dite « performante »avec une étiquette A, B ou C et une consommation de moins de 151 kWhEP/m2/an ne concerne que 14% des résidences principales en France métropolitaine. Tandis que l’étiquette énergie moyenne, soit D ou E, en concerne plus de la moitié, et un tiers des logements présente une performance énergétique faible avec une étiquette F ou G.

Globalement les maisons individuelles présentent une performance thermique meilleure que celle des appartements et les appartements équipés d’un chauffage collectif sont plus énergivores que ceux équipés d’un chauffage individuel.

Enfin la zone climatique dans laquelle est situé le logement impacte fortement sur son étiquette énergie.