LES BIENS CHAUFFÉS À L’ÉLECTRICITÉ DÉVALUÉS PAR LE DPE

Une récente étude menée par l’association Dinamic montre que les résultats du DPE peuvent faire varier les prix des biens immobiliers de 30% !

Effectivement, les logements chauffés à l’électricité se voient automatiquement déclassés d’une catégorie par rapport à ceux chauffés au gaz, puisque le DPE raisonne en termes d’énergies primaires.

Pourtant les biens immobiliers chauffés à l’électricité font appel à une solution moins émettrice de gaz à effet de serre et moins chère que le gaz ou le fioul.

Cette étude met donc le doigt sur une incohérence du DPE tel qu’il est défini aujourd’hui. Raisonner en énergie primaires n’a aucun sens pour le consommateur.

Jean Bergougnoux, Président de l’association Equilibre des Energies (EdEn), « réclame une révision du DPE pour que ce dernier soit redéfinit en fonction de factures normatives exprimées en euros (prix de l’énergie finale au m2 exprimé en euros intégrant le coût d’entretien du matériel) ce qui correspond aux réelles préoccupations des occupants d’un logement. De plus, comme l’étude menée par l’association Dinamic démontre que les étiquettes énergétiques du DPE impactent la valeur d’un bien immobilier, il est totalement incohérent de pénaliser, dans le cadre d’une réglementation sensée accompagner la transition énergétique, les solutions les plus économes, que l’on parle d’euros ou d’émission de CO2 ».

Si le DPE est aujourd’hui bien plus règlementé et encadré qu’hier, il donne encore lieu à des réclamations. Gageons que nous verrons encore des évolutions concernant la règlementation de ce diagnostic…