Entre octobre 2016 et octobre 2017, plus de 958 000 transactions immobilières ont été enregistrées. Ce volume, issu de la note de conjoncture immobilière des Notaires de France, dépasse nettement celui constaté un an plus tôt (829 000) et constitue un nouveau record historique.
Les Notaires de France expliquent notamment cette progression continue des volumes des ventes depuis 2015 par « le rattrapage d’un marché particulièrement atone sur les années 2012, 2013 et 2014 ». Cet effet de rattrapage pourrait toutefois atteindre sa limite en cours d’année 2018, « générant des volumes un peu moins dynamiques », estime Les Notaires de France. La structure du marché reste cependant stable, avec des taux d’intérêts faibles et orientés de nouveau à la baisse.
Des prix toujours en hausse
Sur la même période, la hausse des prix des logements anciens poursuit son accélération avec une augmentation de 3,7 % par rapport au troisième trimestre 2016, après une progression similaire lors des trois mois précédents. Une hausse pour l’essentiel tirée par les prix des appartements, en hausse de 4,8 % en un an. Le prix des maisons a quant à lui progressé de 2,8 %.
La hausse des prix des logements anciens est légèrement plus faible en province qu’en Ile-de-France : les prix y ont augmenté de 1,2 % par rapport au trimestre précédent, contre 1,6 % pour l’Ile-de-France. L’évolution sur un an révèle plus de différence, avec respectivement une hausse de 3,2 % et de 4,8 %.
Le niveau moyen des prix des appartements anciens demeure toutefois inférieur à celui de 2011 (avec un écart de -1 %), à l’exception notable de l’Ile-de-France (qui l’a dépassé de 2,5 %). Ile-de-France et province sont au même niveau (-3 %) concernant le marché des maisons anciennes.
