Fin février, le Gouvernement lançait un nouveau dispositif « Coup de pouce économies d’énergie » pour accélérer la mise aux normes des logements considérés comme de véritables passoires énergétiques et souvent habités par des ménages en situation de précarité énergétique. Cette opération s’inscrit dans le troisième volet du dispositif CEE et permet une bonification des aides sur les travaux engagés entre le 1er mars 2017 et le 31 mars 2018.
Un coup de pouce pour quels travaux ?
Sont visés par cette nouvelle aide, les chaudières individuelles à haute performance énergétique, les systèmes de régulation par programmation d'intermittence, les émetteurs électriques à régulation électronique à fonctions avancées, et les chaudières biomasse individuelles. Autrement dit, ces travaux consistent à remplacer une chaudière énergivore par une chaudière plus performante, à équiper le système de chauffage électrique d'un programmateur centralisé et/ou à isoler les combles. Les ménages modestes et leurs bailleurs doivent réaliser au moins deux des quatre catégories de travaux. Quant aux montants, l’aide minimale peut atteindre 1300€ pour le remplacement d'une chaudière individuelle par une chaudière biomasse neuve de classe 5 ou encore 50 € pour l’installation d'un émetteur électrique à régulation électronique à fonctions avancées
Qui est concerné ?
Ce dispositif étant destiné aux ménages dits modestes, les pouvoirs publics ont déterminé des plafonds de revenus. Ainsi, peuvent y prétendre les ménages dont le revenu est inférieur à 24 107 € pour 1 personne en Ile-de-France (18 342€ pour les autres régions). Pour deux personnes, le montant s’élève à 35 382 € (26 826€ pour les autres régions). Pour 4 personnes, il ne peut dépasser 49 620€ (37 690€ en régions).
Comment obtenir l’aide ?
Les primes sont versées, dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie, par les signataires de la Charte "Coup de pouce économies d’énergie". Il s'agit principalement des vendeurs d’énergie ou des collectivités territoriales. Les offres proposées par les signataires de la charte doivent être mises en œuvre au maximum 30 jours après la date de la signature de la charte.
Publié le 14 Avril 2017